| Sumario: | Au terme d'une Guerre civile espagnole qui fit quelque 500 000 morts, les vainqueurs qui devinrent « franquistes » en hommage au général Franco appliquèrent une dure répression aux vaincus (républicains) avec des conséquences tout aussi sidérantes. Pour ce qui est de la création (artistique et intellectuelle), qu'elle relève du public ou du privé, la répression franquiste est marquée par l'instauration d'une censure plurielle. Le but est la restriction de la liberté des vaincus afin d'éviter toute velléité contestataire émanant de l'intérieur. Au même titre que la répression politique, cette censure plurielle vise prioritairement les opposants au pouvoir établi. Le pouvoir politique, la Hiérarchie catholique espagnole et les créateurs eux-mêmes exerceront une surveillance si néfaste sur la création qu'ils détourneront les créateurs de la représentation des réalités de leur temps. Cette pratique franquiste, dont les premières manifestations remontent à l'automne 1936 à Burgos, ne sera définitivement abolie qu'en 1977. Dans cet ouvrage, qui propose une vue d'ensemble des origines et des diverses déclinaisons de cette censure partant d'exemples de sa manifestation, sont notamment traités : la censure politique, la censure religieuse, l'autocensure préventive ainsi que le passage progressif des interdits à la libéralisation totale du régime. - Contracub.
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