La rumeur au Moyen Âge du mépris à la manipulation, Ve-XVe siècle

Fausses nouvelles de la mort du roi, révélations de complots contre la chrétienté, dénonciations des mœurs légères des reines et princesses, accusations de crimes sexuels contre des ecclésiastiques, multiplications de miracles autour de tombes, portraits flatteurs ou infamants de grands et d...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Soria, Myriam (-)
Otros Autores: Billoré, Maïté, 1971-
Formato: Electrónico
Idioma:Francés
Publicado: Rennes : Presses universitaires de Rennes 2019.
Colección:OpenEdition ebooks.
Acceso en línea:Conectar con la versión electrónica
Ver en Universidad de Navarra:https://innopac.unav.es/record=b42907342*spi
Descripción
Sumario:Fausses nouvelles de la mort du roi, révélations de complots contre la chrétienté, dénonciations des mœurs légères des reines et princesses, accusations de crimes sexuels contre des ecclésiastiques, multiplications de miracles autour de tombes, portraits flatteurs ou infamants de grands et de petits que rien ne vérifie en dehors d'affirmations transmises à l'oral comme à l'écrit, entre voisins, amis, courtisans, guerriers et hommes d'Église : la rumeur est omniprésente au Moyen Âge. Elle n'épargne aucun pan de la société, aucun groupe humain et elle est de tous les temps entre le Ve et le XVe siècle. Elle s'inscrit dans les sources textuelles de toute sorte, qui lui répondent, la confortent, la relaient ou simplement la disent avec des mots bien spécifiques. Pourtant, les médiévistes ont souvent considéré qu'ils ne pouvaient saisir dans la documentation plus que le souvenir de la rumeur. Sujet à la mode, la rumeur médiévale a principalement été étudiée, jusqu'ici, dans le cadre des rapports entretenus entre le peuple et les autorités à la fin du Moyen Âge. Envisagée sur le fond des grandes crises (guerres, révoltes), associée au défaut d'information et à la sédition, jugée caractéristique et révélatrice de l'opinion des gens de peu en rupture momentanée avec les gouvernants, la rumeur a rarement été abordée comme un phénomène de communication entre égaux (chez les élites comme chez les humbles), dans des usages socialement constructifs et révélateurs de craintes, mais aussi de revendications, d'espoirs, d'imaginaires et de croyances. C'est pour tenter de renouveler et de compléter cette approche historique, que les auteurs du présent ouvrage ont croisé les résultats de recherches menées sur le statut, la construction, les usages et la portée d'une rumeur qui n'est, au Moyen Âge, caractéristique d'aucun groupe social, économique, politique ou d'opinion spécifique. Le mépris affiché par les élites à son égard, lorsqu'elle émane des petits et de leurs ennemis, ne...
Notas:Textes issus de trois journées organisées à Poitiers par le Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale en collaboration avec le Centre d'Histoire Médiévale de Lyon, 24-26 septembre 2009.
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 351 p.
Descripción Física:1 recurso electrónico
Formato:Forma de acceso: World Wide Web.
ISBN:9782753567849