Sumario: | "À l'image de toutes les sociétés prétransitionnelles, les populations agropastorales européennes du VIe au IIe millénaire av. J.-C. connurent un taux très élevé de mortalité infantile. On considère en effet qu'un enfant néolithique sur deux n'atteignait pas l'âge de la puberté. Entre la naissance et le trépas, le temps était tristement compté et l'existence demeurait infiniment fragile. Ainsi, quel fut l'impact de cette faible espérance de vie des petits sujets sur les liens familiaux ? Les enfants morts firent-ils l'objet d'indifférence, comme on l'a longtemps supposé, ou au contraire bénéficièrent-ils de soins accrus ? Questionnement complexe que ce livre tente d'élucider, renouvelant une pensée toujours en vigueur depuis le XIXe siècle et modifiant profondément notre regard sur l'enfant du Néolithique."
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