Sumario: | Quelle sorte de contrôle et, par suite, de responsabilité, avons-nous à l’égard de nos croyances ? Dans quelle mesure pouvons-nous décider de croire ? Cette question agite la philosophie européenne depuis Aristote, les stoïciens, et les sceptiques ; avec les médiévaux, elle croise celle de la responsabilité du chrétien à l’égard de sa foi ; avec les modernes, elle rencontre le problème pratique de la tolérance. Cet ouvrage explore ainsi l’histoire de la controverse sur le rôle de la volonté dans ce que les classiques appellent l’assentiment. Il le fait non dans une perspective d’érudition, mais avec pour objectif de contribuer à une meilleure intelligence d’une question qui connaît aujourd’hui un important regain d’intérêt, dans le domaine de l’épistémologie, de la psychologie, ou de la philosophie de la religion, et dont les enjeux éthiques et politiques sont évidents. Les contributeurs s’aident en retour des outils que la philosophie de l’esprit, durant ces dernières décennies, a développés, pour démêler ce qui, dans la croyance, dépend de l’initiative du croyant, et ce qui ne dépend pas de lui.
|