Sumario: | Rouen, Brest, Limoges, Aix-en-Provence, Toulouse..., c’est à une fuite vers le sud, une fuite en zigzag, que faisait penser récemment la carte des universités françaises dans lesquelles la recherche en linguistique hispanique avait donné lieu à des rencontres entre spécialistes. Contourné – évité ? – par l’ouest, Paris ne semblait pas avoir de place sur cette carte, il n’en va plus de même depuis les 8, 7 et 10 février 1996, c’est-à-dire depuis que s’est tenu à la Sorbonne le VIIe Colloque de Linguistique Hispanique. Venus pour l’occasion de presque toutes les universités françaises mais aussi de Belgique, d’Espagne et de Pologne, de nombreux chercheurs ont confronté leurs points de vue durant trois jours et ont apporté leur contribution à la connaissance des langues de la Péninsule ibérique. Ce sont ces points de vue que rassemble le présent volume. Ils éclairent certaines particularités – diachroniques ou synchroniques – du castillan, du portugais, du catalan et du galicien. Ils permettent de mieux comprendre ce que sont les structures phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique, lexicologique et sémantique de ces langues. Ils illustrent les principales méthodes d’analyse que l’on emploie aujourd’hui dans les sciences du langage. Ils permettent en somme de prendre la mesure des progrès réalisés dans un domaine où le savoir est exploité non seulement à des fins pédagogiques – l’enseignement des langues – mais aussi – et de plus en plus – à des fins industrielles (il nourrit de nos jours les « industries » de ta langue).
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