Sumario: | Les élections intermédiaires sont souvent des échéances difficiles pour la majorité. Ainsi, les cantonales de 1982 sonnèrent la fin de « l’état de grâce » pour François Mitterrand, élu moins d’un an plus tôt Président de la République. De même, les cantonales et régionales de 1992 annoncèrent la déroute de la gauche l’année suivante. Le PS perdit quelques-uns de ses bastions, dont la présidence du conseil régional du Nord/Pas-de- Calais conquise à cette date par les Verts, et celle du conseil général du Nord gagnée alors par le RPR. Le Pas-de-Calais confirmant son orientation socialiste, la région revêtait des couleurs politiques multiples et inédites : verte, bleue et rose. Neuf mois après le scrutin législatif de 1997 consacrant à nouveau l’alternance, les élections cantonales et régionales de 1998 apparaissent, d’abord, comme une confirmation du résultat des élections législatives. Dans l’ensemble du pays, la gauche conquiert nombre de régions et de départements abandonnés six ans plus tôt, même si sa victoire fut peut-être moins ample que prévue. Le Nord/Pas-de-Calais est, à nouveau, une terre exclusivement socialiste, marquée par l’accession de Michel Delebarre à la tête du conseil régional, le retour de Bernard Derosier à la présidence du conseil général du Nord et la réélection de Roland Huguet à celle du Pas-de-Calais. L’ouvrage contient huit contributions, qui permettent de situer les enjeux du scrutin, de suivre la campagne et d’éclairer les résultats. Une place particulière est réservée à l’étude du personnel politique local, auquel sont consacrés trois chapitres. Figurent également, en annexe, les résultats des élections cantonales et des élections régionales (par département, circonscription et canton), la liste des élus, ainsi que la composition des nouveaux exécutifs.
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