Sumario: | Dans les pays de l'OCDE, certains agriculteurs se regroupent spontanément en associations pour favoriser une agriculture plus durable. Comment expliquer ce phénomène ? Comment l'encourager ? Dans quelle mesure de telles initiatives peuvent-elles remplacer ou compléter les mesures agri-environnementales mises en place par les pouvoirs publics ? Cette étude essaie de répondre à ces questions en analysant les expériences menées récemment par des groupements de protection des terres en Australie, au Canada, aux Pays-Bas et en Nouvelle-Zélande. Elle met aussi en lumière les conditions qui permettent à ces associations de travailler le plus efficacement ainsi que le type de projets qui leur convient le mieux. L'analyse des différentes expériences nationales permet de dégager un certain nombre d'observations générales et de formuler des recommandations précises. L'étude ouvre ainsi des perspectives nouvelles sur le rôle que peuvent jouer les associations spontanées dans la recherche de solutions locales concertées aux problèmes de l'environnement local.
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