Sumario: | En Europe de l'Est, les entreprises ferroviaires confrontées à un effondrement de leurs activités et à une concurrence extrêmement vive de la route sont dans une situation financière préoccupante. Une restructuration des ces entreprises s'impose mais, en raison de la diversité des situations, la solution ne peut être unique. Certaines lignes directrices pour de telles réformes se dégagent néanmoins, les stratégies à mettre en place impliquant des mesures de la part tant des pouvoirs publics que les entreprises elles-mêmes. Ainsi la séparation infrastructure/exploitation peut s'avérer un bon modèle si l'on veille à avoir des prix d'usage efficients pour l'infrastructure. Les services voyageurs locaux et régionaux devraient être attribués selon un régime de concessions. Pour les marchandises, l'enjeu est essentiellement européen et, à ce niveau, il y a lieu de faire du libre accès une règle de base et de favoriser de nouveaux entrants sur le marché. Si la privatisation des entreprises ferroviaires n'est sans doute pas une nécessité, il est en revanche essentiel de respecter leur autonomie. Elles doivent être gérées comme des entreprises commerciales et bénéficier d’outils de gestion adéquats. Alors que leurs investissements doivent se concentrer sur les nouvelles technologies et l'automatisation, les difficiles problèmes d'adaptation des effectifs ne pourront être réglés qu'en concertation avec les pouvoirs publics. En partant d'une analyse des forces et faiblesses des chemins de fer dans les PECO et la CEI, la Table Ronde est parvenue à une série de conclusions incontournables pour toute personne qui souhaite se pencher sur ces questions.
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