Sumario: | L’augmentation du nombre de diplômés de l’enseignement tertiaire ne semble pas avoir entraîné de phénomène d’« inflation » susceptible d’éroder la valeur de ce diplôme sur le marché du travail. Toutefois, les diplômés de l’enseignement tertiaire bénéficient de l’avantage le plus élevé en termes de revenus du travail relatifs lorsqu’ils vivent dans un pays où les diplômés de ce niveau d’enseignement sont peu nombreux. En moyenne, par comparaison avec les revenus du travail des adultes diplômés du deuxième cycle du secondaire, les adultes diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent environ 1.6 fois plus, tandis que les adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle du secondaire gagnent 24 % de moins. L’élévation du niveau de formation et du niveau de compétence en littératie entraîne une augmentation des revenus ; toutefois, cet avantage est plus marqué pour les hommes que pour les femmes, et semble s’accroître avec l’âge. La crise a creusé les écarts de revenus entre les moins instruits et les plus instruits : dans les pays de l’OCDE, la différence moyenne de revenus du travail entre ces deux groupes est passée de 75 points de pourcentage en 2008 à 79 points de pourcentage en 2012. Les diplômes sont plus reconnus que les compétences : l’élévation du niveau de formation a un impact positif plus fort sur les revenus du travail que l’élévation du niveau de compétence en littératie.
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