Sumario: | Les paysans du tiers-monde ne devraient-ils pas être les premiers à nourrir les populations de ces pays? Autrement dit. peut-on admettre que d’un côté la situation alimentaire de ceux-ci se détériore, tandis que d’un autre la grande masse des petits producteurs se retrouvent marginalisés et poussés à l’exode rural ? N’y a-t-il pas d’autre solution pour combattre la faim et la malnutrition que de déverser sur les pays pauvres les surplus alimentaires des pays riches? Ou bien peut-on mettre en œuvre un autre modèle de développement, qui ferait pleinement appel aux potentialités des paysans et reconnaîtrait leurs droits à la fois d’acteurs et de bénéficiaires du progrès économique et social? En s’appuyant sur des études de cas en Amérique latine, en Afrique et en Asie, les auteurs cherchent à approfondir l’analyse comparative des relations sur trois points essentiels: l’évolution des politiques agricoles et alimentaires et la place qui y est faite aux petits producteurs : les réactions de ceux-ci aux politiques dont ils sont l’objet; et le rôle que jouent ou pourraient jouer les organisations paysannes et les organismes qui veulent les appuyer.
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