Sumario: | Ce volume de Profils américains comprend une introduction et onze contributions. L’introduction rappelle la place du réalisme howellsien dans les années 1870-1890, résumant les différentes périodes de l’œuvre, ses thématiques ainsi que la réaction critique. Le chapitre de Heinz Ickstadt compare l’œuvre tardive de Howells avec celle de Henry James, les mettant toutes deux en regard avec le pragmatisme de William James. Le chapitre de Jean Rivière étudie la dimension « eurocentrique » de l’œuvre de Howells. Dans « The Angle(s) of Truth », Cécile Roudeau examine la façon dont le romancier concilie couleur locale et visée représentative. Dans « Reality/Realities/Realism », Denise Ginfray analyse le rapport du langage réaliste au sens et à la vérité. L’article de Claude Dorey met au jour le « scénario coupable » dissimulé sous la surface de The Rise of Silas Lapham, tandis que celui d’Erik Rorabak relit Silas Lapham à la lumière des théories de Walter Benjamin et de Guy Debord. L’étude proposée par Michèle Bonnet révèle un équilibre subtil entre comédie et analyse psychologique dans Indian Summer. Le chapitre de Nathalie Cochoy montre comment A Hazard of New Fortunes renouvelle le réalisme urbain, les mutations urbaines affectant à la fois le psychisme et l’écriture. Guillaume Tanguy se penche sur le rapport entre découverte de la métropole new-yorkaise et renouvellement esthétique. Enfin, Marc Amfreville révèle un visage inattendu de Howells, lié à l’utilisation du gothique et au motif de la « tache » indélébile que constitue le « sang noir » dans The Shadow of a Dream et An Imperative Duty respectivement.
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