Transmission et reprise des entreprises culturelles : quels enjeux de politique publique ?

Comment les entreprises culturelles survivent-elles au départ de leur créateur ou de leur dirigeant ? Dans les secteurs culturels comme dans l’ensemble des secteurs économiques, la question de la transmission se pose le plus souvent au moment de la cessation d’activité du dirigeant. Rarement anticip...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Champetier, Valérie (-)
Otros Autores: Fischer, Cédric
Formato: Electrónico
Idioma:Francés
Publicado: Paris : Département des études, de la prospective et des statistiques 2015.
Materias:
Ver en Biblioteca Universitat Ramon Llull:https://discovery.url.edu/permalink/34CSUC_URL/1im36ta/alma991009438644706719
Descripción
Sumario:Comment les entreprises culturelles survivent-elles au départ de leur créateur ou de leur dirigeant ? Dans les secteurs culturels comme dans l’ensemble des secteurs économiques, la question de la transmission se pose le plus souvent au moment de la cessation d’activité du dirigeant. Rarement anticipée, peu préparée et souvent mal vécue, la transmission est pourtant essentielle à la préservation des emplois, des compétences et de la diversité du tissu entrepreneurial. Les repreneurs doivent faire face à des problèmes d’accès au financement et expriment un besoin d’accompagnement et de sensibilisation. Selon le type d’activité, les différents secteurs culturels présentent toutefois des caractéristiques différentes face à la question de la transmission/reprise. Pour les activités proches de la création et de la production (galeries d’art ou production cinématographique par exemple), la reprise est assez rare et ce mode de création d’entreprise serait même à l’opposé de l’esprit de l’entrepreneur culturel qui se lance pour affirmer une vision artistique. Dans ces activités, les entreprises se structurent autour de la constitution d’un catalogue, cédé lors de la cessation d’activité. Dans les activités proches de la diffusion et du commerce (librairies et théâtres privés par exemple), la crise économique de 2008 marque une rupture. En 2006, 60% des créations se faisaient par reprise, contre 32% en 2010. Deux principaux dispositifs d’aide spécifiques à la transmission/reprise existent depuis plus de vingt ans, signe que l’enjeu n’est pas nouveau pour ces secteurs – l’ADELC pour les librairies et l’ASTP pour les théâtres privés, répondent à un double objectif : maintenir la diversité en évitant une trop forte concentration d’une part, et permettre à des repreneurs, professionnels du secteur, de reprendre ces entreprises. Dans les activités culturelles qui se situent entre création et commerce (architecture et production audiovisuelle par exemple), la faiblesse ou les…
Descripción Física:1 online resource (20 p.)
ISBN:9782111399167