Alep et ses territoires fabrique et politique d'une ville, 1868-2011

Capitale économique de la Syrie du Nord et seconde ville du pays, Alep a bâti sa prospérité sur un important commerce local, régional et international et sur le dynamisme de ses activités de production. Jusqu’à la fin de l’époque ottomane, elle était le centre d’un arrière-pays commercial qui se dép...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Otros Autores: Jean-Claude David, Thierry Boissière (dir.) (auth), Boissière, Thierry, contributor, editor (contributor editor), David, Jean-Claude, contributor, editor
Formato: Libro electrónico
Idioma:Francés
Publicado: Beirut, Lebanon : Presses de l’Ifpo 2014
2014
Colección:Contemporain publications ; 34.
Materias:
Ver en Biblioteca Universitat Ramon Llull:https://discovery.url.edu/permalink/34CSUC_URL/1im36ta/alma991009435021406719
Descripción
Sumario:Capitale économique de la Syrie du Nord et seconde ville du pays, Alep a bâti sa prospérité sur un important commerce local, régional et international et sur le dynamisme de ses activités de production. Jusqu’à la fin de l’époque ottomane, elle était le centre d’un arrière-pays commercial qui se déployait bien au-delà des frontières actuelles de la Syrie, se prolongeant vers la Méditerranée et l’Europe, l’Asie centrale, la Péninsule arabique et jusqu’aux côtes occidentales du subcontinent indien. Si au XXe siècle la ville a connu un rétrécissement de cette aire d’influence et une marginalisation politique et économique, elle a retrouvé depuis une vingtaine d’années une certaine prospérité pour deux raisons majeures : d’abord, une collaboration plus ouverte que par le passé avec le pouvoir central et ensuite, son dynamisme et sa capacité à développer des activités commerciales, industrielles et culturelles aussi bien à l’échelle locale que régionale et cela, dans le contexte d’une libéralisation très contrôlée de l’économie syrienne. Jusqu’en 2011, Alep a ainsi donné l’image d’une ville, sinon florissante, du moins dynamique : c’est un peu ce dynamisme et cette volonté de vivre que décrit cet ouvrage, à travers plus d’un siècle de bouleversements subis ou portés par cette métropole du Nord de la Syrie, condamnée à se recréer et se réinventer sans cesse pour être autre chose qu’un simple satellite de Damas. L’ouvrage réunit les contributions d’une vingtaine de chercheurs appartenant à diverses disciplines – géographie, histoire, anthropologie, sociologie, mais aussi architecture ou encore urbanisme. Il a pour ambition de saisir comment se fabrique et fonctionne la ville d’Alep, comment se forment et se transforment ses espaces et ses territoires ainsi que les réseaux que cette ville projette et alimente à l’extérieur. La période concernée par cette approche pluridisciplinaire s’étend de 1868, année de fondation du premier quartier « moderne » à Alep, fortement…
Notas:Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph
Descripción Física:1 online resource (590 pages) : illustrations, maps; digital, PDF file(s)
Capitale économique de la Syrie du Nord et seconde ville du pays, Alep a bâti sa prospérité sur un important commerce local, régional et international et sur le dynamisme de ses activités de production. Jusqu’à la fin de l’époque ottomane, elle était le centre d’un arrière-pays commercial qui se déployait bien au-delà des frontières actuelles de la Syrie, se prolongeant vers la Méditerranée et l’Europe, l’Asie centrale, la Péninsule arabique et jusqu’aux côtes occidentales du subcontinent indien. Si au XXe siècle la ville a connu un rétrécissement de cette aire d’influence et une marginalisation politique et économique, elle a retrouvé depuis une vingtaine d’années une certaine prospérité pour deux raisons majeures : d’abord, une collaboration plus ouverte que par le passé avec le pouvoir central et ensuite, son dynamisme et sa capacité à développer des activités commerciales, industrielles et culturelles aussi bien à l’échelle locale que régionale et cela, dans le contexte d’une libéralisation très contrôlée
Bibliografía:Includes bibliographical references.