Sumario: | Saint-Pol-Roux occupe, à la charnière du XIXe siècle et du XXe siècle une position particulière : héritier du romantisme, disciple du symbolisme, il participe de « l’esprit nouveau » et prépare les recherches de la modernité poétique. Dans sa solitude bretonne, il se fait l’écho des recherches esthétiques de son temps, dans le domaine de l’écriture (surréalisme), de la musique (Beethoven, Wagner, Meyerbeer) et de la peinture (Gauguin et les nabis). C’est sa situation privilégiée de « passeur » et de médiateur que ce colloque a voulu étudier : passage du monde méditerranéen au monde celtique, de l’humble réalité aux images les plus audacieuses, de l’instant à l’éternel, du monde visible au « seuil du mystère »… Il s’agissait surtout de faire entendre la voix singulière qui fit résonner « un chant d’étoile et d’argile ensemble ».
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