L'armement Nantais Dans la Deuxième Moitié du XVIIIe Siècle

Explicitons donc notre finalité, qui ne semble pas avoir été toujours bien comprise. Il ne s’agissait nullement d’utiliser les méthodes comptables du xxe siècle, ni de calculer « les flux d’argent » d’après les méthodes de nos jours. Sont-elles d’ailleurs toujours aussi pertinentes qu’on le prétend...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autor principal: Meyer, Jean, 1924- (-)
Otros Autores: Meyer, Jean, 1924- contributor (contributor)
Formato: Electrónico
Idioma:Francés
Publicado: [Place of publication not identified] Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales 1999
1999
Materias:
Ver en Biblioteca Universitat Ramon Llull:https://discovery.url.edu/permalink/34CSUC_URL/1im36ta/alma991009421016806719
Descripción
Sumario:Explicitons donc notre finalité, qui ne semble pas avoir été toujours bien comprise. Il ne s’agissait nullement d’utiliser les méthodes comptables du xxe siècle, ni de calculer « les flux d’argent » d’après les méthodes de nos jours. Sont-elles d’ailleurs toujours aussi pertinentes qu’on le prétend ? L’historien cherche simplement à dégager méthodes et façons de penser des négociants d’antan, donc à se glisser dans la peau de ces marchands avec leurs concepts, leurs méthodes. Il s’agit donc d’abord d’un apport à la connaissance de la mentalité « négociante » du temps et du moment. Au surplus, nos aïeux savaient fort bien ce qu’était le profit, le bénéfice : c’est ce qu’il s’agissait de dégager. J’ai donc suivi pas à pas, manuels imprimés et manuscrits à l’appui, les documents qui m’étaient accessibles. J’ai donc isolé les résultats des expéditions maritimes, ce qui m’était singulièrement simplifié par l’existence des comptes-courants des participants. Rappelons que le droit maritime diffère, sur à peu près tout, du droit commercial habituel et qu’il est, de ce fait, dangereux de vouloir à tout prix ramener les spécificités de ces commerces à celles des transactions terrestres ordinaires qui en sont pourtant les corollaires. C’est dire que le mot d’armateur n’a, au xviie siècle, pas de valeur spécifique. Ce sont des négociants avec tout ce que cela implique de variété de commerce de gros et donc maritime et terrestre enchevêtrés, quoique séparés en étapes chronologiques distinctes. Ces gens-là savaient faire la différence au point de n’avoir point à en faire mention. Les choses allaient de soi, puisque le voyage maritime et ses entours relevaient du droit maritime (donc pas ou peu de sociétés par actions, mais la domination des parts de navire et, éventuellement de prêt à la grosse aventure). Jean Meyer, 1999
Notas:Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph
Descripción Física:1 online resource (468 p.)
ISBN:9782713225680
9782821821002