Sumario: | "La connaissance du passé satisfait d'abord un besoin humain fondamental, celui de comprendre et d'organiser le monde, de donner un sens au chaos des événements qui s'y succèdent. Nous savons bien, même si nous n'y pensons pas toujours, que nous sommes faits de ce passé ; le rendre intelligible, c'est aussi commencer à nous connaître", écrit Tzvetan Todorov dans Le Jardin imparfait : la pensée humaniste en France. Connaître le passé et s'en nourrir permettrait donc de comprendre plus aisément le monde dans lequel nous vivons et de saisir ses enjeux. Mais lorsque ce passé renvoie à des événements de nature tragique ou exceptionnelle, en prendre connaissance, s'en souvenir et en témoigner devient un véritable devoir afin d'en garder trace et mémoire. Cet ouvrage collectif et pluridisciplinaire a pour objectif de s'interroger sur les notions de témoins et de témoignages en temps de guerre et d'après-guerre. Sa particularité est de réunir autour de cette thématique transversale des chercheurs d'horizons différents et de couvrir divers conflits du XXe siècle. Les contributions, qui s'inscrivent en sciences du langage, en histoire et en littérature, abordent non seulement les deux Guerres mondiales, mais aussi la Révolution mexicaine et la guerre de Corée"--Contracubierta
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