Sumario: | Les textes sont issus du colloque international des 23 et 24 janvier 2012 initié par l'ISIAT (Institut Supérieur d'Ingénieurs-Animateurs Territoriaux), IUT Michel de Montaigne, à Bordeaux. Ce colloque a reçu l'appui de l'Université Bordeaux 3, du laboratoire ADES (Aménagement, Développement, Environnement et Société) unité mixte de recherche 5185 du CNRS, et du CRAJEP (Comité régional des associations d'éducation populaire) Aquitaine. L'ouverture internationale s'est traduite par la participation d'universitaires et de professionnels espagnols de l'IEPSA à Saragosse, sous l'égide d'un programme de coopération inter-régional Aquitaine-Aragon, de collègues portugais de l'ESELx à Lisbonne, et québecois de l'UQAM à Montréal, Les IUT, dont les départements Carrières sociales sont rassemblés en réseau (ADCS), sont, au sein des Universités, des lieux qui font valoir un ancrage professionnel des formations auxquelles ils contribuent, et qui stimulent l'avancée d'une recherche ancrée dans l'action. Il s'est agi dans ce colloque d'articuler pratique et recherche, de confronter communications scientifiques et analyses de praticiens, savoirs de recherche et savoirs d'expérience. La question du rapport au politique n'est pas nouvelle pour les animateurs : le monde politique et sa gouvernance influent sur la vie sociale et culturelle dans laquelle il leur est demandé d'intervenir, ils sont souvent confrontés au fait politique et même dépendants de l'agenda politique, et ils sont questionnés tant par l'expression politique citoyenne que par leur propre engagement dans une visée d'émancipation, ou par leur évitement du politique. Trois axes invitent à questionner et développer une compréhension critique des rapports de l'animation au politique : L'animation socioculturelle et le politique : quelles articulations ? Animatrices et animateurs : pratiques, enjeux et contraintes. La place des populations : actrices ou spectatrices ?
|