Sumario: | Grâce aux fouilles conduites par H Kerèbel. Fanum Martis, actuel Corseul, se dévoile peu à peu. Sur la réserve archéologique de Monterfil II, un vaste ensemble commercial et artisanal a été mis au jour, sur près de 5000 m2, le long d’un axe majeur du chef-lieu de la cité des Coriosolites. Il a ainsi été possible de suivre, de 15/10 av. n è. au IVe s. ap., l’évolution architecturale et topographique du quartier. Le mobilier recueilli, comptant une grande proportion d’estampilles italiques et d’amphores de Lipari, atteste que la cité fut un important marché où s’échangeaient des produits d’origine méditerranéenne. L’étude des vestiges est étayée par une analyse métrologique, menée par un architecte archéologue, qui a notamment permis la restitution des élévations régies par l’ordre toscan. Si Corseul offre encore un vaste champ d’investigations possibles, la fouille de Monterfil II précise désormais comment furent mis en place, sous le règne d’Auguste, le parcellaire urbain et les emprises des domaines public et privé. Under the direction of H. Kértbel, excavation on the site of Fanum Martis. present-day Corseul, has gradually revealed a vast trading and crafts centre within the archaeological protection area of Monterfil II. Uncovering a surface area of over 5000 m2 along the major axis of the former Coriosolati capital has enabled archaeologists to discern architectural and topographical changes which took place in this quarter from 15/10 BCE to the 4th century CE. The finds, which include a high proportion of Italian potters’ marks and Lipari amphorae, attest to the significance ot the town as a marketplace for items produced throughout the Mediterranean Basin. A metrological analysis of the remains, earned out by an archaeologist trained in architecture, has served as the basis for a reconstruction of elevations governed by the Tuscan order. Although there is still much work to be done in Corseul. the excavation carried out thus far at Monterfil II has shown…
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