Sumario: | Né en 1910, Pham Van Ky est le premier Vietnamien à introduire, grâce à un fond de pensée taoïste et à un sens aigu de la complémentarité des opposés, un moment d’altérité vietnamienne dans la littérature française. Après ses premières contributions littéraires (en poésie, dans les revues), il part en 1938 pour la France où — à l’exception d’un bref retour à Hanoï en 1970 — il s’installe à demeure, et engage une carrière (romans, théâtre) avec une audience notable dans les années 1950-60 ; en 1961, Perdre la demeure obtient le grand prix du roman de l’Académie française. Collaborant avec la Radiodiffusion française à partir de 1947, il réalise nombre de pièces radiophoniques sur l’Extrême-Orient. Sorti du jeu éditorial, il meurt en 1992. Son œuvre apparaît encore plus riche et variée quand on explore ses papiers personnels à la BnF, un fonds qui contient de nombreux textes encore non publiés. En complétant des approches critiques par des extraits inédits, le présent ouvrage vise à rappeler l’ampleur d’une œuvre au double ancrage culturel, et à rendre justice à un auteur dont la valeur littéraire transcende les données historiques particulières et révolues qui ont déterminé son parcours.
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