La notion de volonté dans les écrits de saint Augustin entre 388 et 404

Le livre est consacré à la genèse de la notion de volonté dans l’œuvre d’Augustin. Entreprise selon un axe chronologique, cette étude fait apparaître les étapes déterminantes à travers lesquelles la notion de volonté a pris forme dans la pensée d’Augustin. Elle commence par une analyse brève de la n...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autor principal: Moiseeva, Evgenia (1984-) (-)
Formato: Libro
Idioma:Francés
Publicado: Paris : Institut d'Études Augustiniennes 2024
Colección:Collection des études augustiniennes. Série Antiquité ; 214
Materias:
Ver en Biblioteca Conventual de El Escorial:http://catalogo.bibliotecasagustinianas.es/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=431081
Descripción
Sumario:Le livre est consacré à la genèse de la notion de volonté dans l’œuvre d’Augustin. Entreprise selon un axe chronologique, cette étude fait apparaître les étapes déterminantes à travers lesquelles la notion de volonté a pris forme dans la pensée d’Augustin. Elle commence par une analyse brève de la notion du vouloir dans les traditions philosophiques et chrétiennes antérieures à Augustin, ainsi que dans la pensée manichéenne. La deuxième partie met en lumière qu’Augustin commence à s’intéresser à la notion de la volonté autour de 388 afin de résoudre le problème de l’origine du mal. Au début, inspiré par le stoïcisme et les travaux de Cicéron, Augustin perçoit la volonté comme pouvoir, potestas, et considère que la volonté bonne est toujours capable d’agir de sa propre force. Par la suite, au milieu de la controverse anti-manichéenne, Augustin reconnait la puissance que les habitudes bonnes ou mauvaises ont sur l’âme humaine, mais, il reste persuadé que la volonté domine toute habitude ou passion (partie 3). Plus tard, la lecture de l’Écriture, en particulier des épîtres pauliniennes, amène Augustin à considérer que c’est la source dans laquelle la volonté trouve une délectation, delectatio, plutôt que sa soumission à la raison, qui détermine la capacité d’agir bien ou mal (partie 4). Au moment de la rédaction des Confessions il est persuadé que, suite à la chute d’Adam, la volonté humaine a perdu sa capacité à trouver la delectatio en Dieu. La volonté est donc incapable d’agir bien par sa propre force, et seule la grâce divine est capable de restaurer l’unité interne du vouloir et sa capacité à aimer Dieu librement et à agir selon le bien
Descripción Física:509 páginas ; 25 cm
Bibliografía:Bibliografía: p. [473]-487. Índices
ISBN:9782851213310